jeudi 26 juin 2014

Petit détour par l'Allemagne

Alors que j'attendais l'embarquement de mon vol Oslow-Paris en essayant des lunettes de soleil (vu la file d'attente qu'il y avait vers la porte, j'avais le temps de flâner), j'ai cru entendre qu'ils y avait des problèmes de place sur mon vol et qu'ils proposaient du cash à ceux qui voulaient bien partir sur un autre vol.

Confirmation prise auprès de mes covoyageurs, c'est bien ça et c'est une somme plutôt sympa (800€ sur des vols ou 400€ cash).
Après quelques instants de réflexion, je me dit que ça ferait quand même une jolie réduc sur le coût de mon voyage.

Me voilà donc partie pour le comptoir où la jeune femme responsable de trouver des volontaires semble soulagée de me voir arriver.

Après un peu d'attente, me voilà en possession d'un bon d'achat pour aller manger un bout en attendant le vol et surtout du carnet contenant les informations pour se faire dédommager.

Quelques sushi et une paire de lunettes de soleil plus tard (oui, j'ai finalement eu le temps d'en essayer pas mal), me voilà on comptoir d'enregistrement du vol Oslo-Francfort où on me remet ma carte d'embarquement et c'est partie pour l'Allemagne.




Sur ce vol, petit encas très allemand (sandwich au salami de dinde avec mayo)




Atterrissage un peu en retard à ce que j'ai compris et transfert en bus vers l'aérogare.




On se gare à 21h10 alors que mon vol décolle à 21h35 de je ne sais pas où... Il ne va pas falloir trainer.

L'hôtesse nous avait prévenu de vérifier les informations pour les correspondances car certains vols ont changé de porte. J'ai bien fait de l'écouter, c'est le cas du mien.

Me voilà donc partie pour un nouveau type de course. Je ne suis pas chaussée pour courir mais je peux marcher vite. J'enchaîne des couloirs, des escaliers, un trottoir roulant, et à nouveau des escaliers. Quand j'arrives dans la zone des portes A, ce n'est pas fini puisque la mienne est la A30 et il faut donc encore prendre toute une série de trottoirs roulants pour arriver enfin vers l'embarquement de mon vol dont les passagers, malgré l'heure (21h20), sont toujours en attente. Apparemment il est en retard lui aussi...
J'espère que mon sac aura réussi à suivre pour faire lui aussi le transfert.




Je suis plutôt contente de ma course (mais il n'y avait pas de chronos officiels pour noter la performance ;-) ). Je pense qu'on nous a déposé vers les portes C (donc en haut à droite du plan) et je suis arrivée en 10 minutes porte A30 (en bas, presque tout à gauche du plan). Heureusement que je n'ai pas eu à faire ça le lendemain du marathon.

Enfin embarqués, nous décollons à presque 22h pour une arrivée qu'on nous annonce dans les temps.

On nous repropose à nouveau le sandwich salami-mayo mais, cette fois, je fais l'impasse.

A 22h40, nous entamons les manœuvres d'atterrissage, on ne devrait pas être trop en retard.

Pendant la phase d'atterrissage, les lumières d'ambiance s'éteignent et ja vois que dehors, il fait presque nuit noire... C'est marrant, je me rends compte que je n'en ai pas vu depuis jeudi dernier :-)

En fait, entre le temps pour finir l'atterrissage et le temps qu'on puisse sortir, les minutes filent vite.
Comme nous avons encore un peu de marche à pied, nous arrivons vers la récupération des bagages en même temps que ces dernières. Là, petit coup de stress, un message m'invite à me présenter au comptoir. Bonne surprise, en fait, mon sac avait pris le vol direct d'Oslo et m'attend sagement depuis tout à l'heure.

J'active ma réservation de taxi (commandé par internet quand je pouvais profiter du wifi gratuit à Oslo) et je me dirige vers le point de rendez-vous.
Autant dire, ce n'est pas le coin le plus sympa : au niveau des départs (super logique) devant une porte actuellement condamnée pour cause de travaux.

On m'a promis moins de 30 minutes mais je ne vois rien venir. Quand le délai est dépassé, je téléphone à la centrale d'appel qui me dit qu'ils ont un bug et que mon activation n'a pas été effective et qu'il fait ce qu'il faut pour qu'une voiture arrive dans les 10 minutes (pour un éventuel dédommagement, il faudra que je vois demain avec le service client).

C'est donc à minuit dix, en pleine nuit (mais ça me semble plus normal que le soleil de cers derniers jours) que je pars de l'aéroport pour se trouvé embarquée dans les embouteillages... à minuit passé... il n'y a qu'à Paris !

Heureusement, sortis de la zone de Roissy, ça roule mieux et j'arrives à destination à presque 1h du matin.
Fin d'un périple de retour un peu plus long qu'initialement prévu.


Location:Issy-les-Moulineaux,France

mercredi 25 juin 2014

Mardi soir : courir sous le soleil de minuit

Comme il ne faisait pas très beau pendant le marathon, nous n'avons pas pu en profiter pour courir sous le soleil de minuit.
Aujourd'hui, le temps était bien dégagé et les courbatures ont commencé à se faire légères. Du coup, j'ai fait une petite sieste en début de soirée pour être en forme à minuit.

Minuit moins dix, je sors de l'hôtel. Le temps est dégagé mais le vent est froid.













Je mets ma montre en route (les 5 minutes pour obtenir les gps sont un peu longues) et me voilà partie pour les hauts de Tromsø.













J'ai repéré sur le plan de la ville qu'il y a une zone avec des chemins piétons (et ski de fond en hiver) et un lac sur le sommet de la colline au milieu de l'ile.

Je passe au milieu de la ville qui, sous ce soleil, ne paraît pas aussi endormie qu'elle doit l'être en réalité.














J'arrives enfin dans le parc (je ne sais même pas vraiment comment l'appeler, c'est à la fois bien balisé avec des chemins très entretenus et une réserve naturelle pour les oiseaux)







Les panneaux rappellent quelle différence ce doit être en hiver.







La végétation pousse sur un sol assez spongieux, presque marécageux et ne ressemble pas à ce dont nous avons l'habitude.







Le lac au milieu du parc est apparemment le lieu où nichent un grand nombre d'espèces d'oiseaux.
Malgré l'heure, ils sont très actifs (est-ce qu'ils dorment vraiment durant cette période d'été). Le bruit qu'ils font est impressionnant.







Une prairie (surement très humide) borde le lac. Et, même si mon niveau en norvégien est encore très bas, je comprends les panneaux qui indiquent que l'accès est interdit pendant toute la période d'été (1er juin/31 août il me semble). En regardant un peu on se rends compte qu'effectivement, plein de petites têtes blanches dépassent de l'herbe : très certainement des parents en train de couver.







Je reprends la direction du centre ville. Ici, les routes traverse le cimetière comme si de rien n'était et, ici, ce n'est pas glauque du tout (je vois même un gars qui est là, en train d'arroser des fleurs... à minuit et demi !).







Tout ce que j'ai monté à l'aller, il faut bien le redescendre et je reste sur un rythme bien tranquille pour profiter du paysage et ne pas me faire mal.







Une fois arrivée à l'hôtel, je dois fermer rapidement les rideaux car, malgré la fatigue, mon organisme n'arrive pas à intégrer qu'il est l'heure de dormir. C'est vraiment un pays avec une saison déroutante...

Location:Tromso,Norvège

mardi 24 juin 2014

Mardi : le soleil de midi

Mardi matin, le ciel est redevenu un peu gris et nous allons à Polaria, un petit musée sur la nature dans la région.
Coup de chance, nous avons prévu d'y aller vers midi et c'est à 12h30 qu'a lieu une des deux séance d'entrainement et de nourrissage des phoques.







Trois soigneurs sont là et se répartissent le travail avec les deux phoques à moustache (espèce qu'on trouve uniquement dans le nord et dont les deux femelles ici, à 11ans n'ont pas encore atteint leur poids maximal avec "seulement" 275 kg) et un couple de phoques comme ceux que l'on trouve chez nous (une cinquantaine de kilo).







Les exercices effectués leur permettent d'apprendre des geste nécessaires à leur soins mais aussi de les stimuler physiquement et intellectuellement pour contrer les inconvénients de la vie en bassin.







Une fois la séance finie, nous pouvons observer des aquariums présentant les espèces locales.

























Une salle projète une jolie vidéo panoramique de la nature boréale.
La visite est un peu courte et manque parfois un peu d'explications mais nous sortons assez satisfaits.

Une fois dehors, très bonne surprise, les nuages se sont dissipés et on a un grand ciel bleu et ensoleillé.
Nous décidons donc de prendre à nouveau une salade et d'aller la manger au bord de l'eau.
Nous trouvons un ponton où le bâtiment nous protège du vent tout en nous laissant une vue dégagée.







Nous profitons avec bonheur de notre repas "en terrasse" au calme puis nous séparons pour une après-midi en mode balade découverte sans chemin plannifié.













Je trouves que les rues en pente et les montagne enneigées très présentes donnent un petit côté station de sport d'hiver à la ville.







Mais dès qu'on voit à quel point l'eau est présente, on ne peut que voir le caractère unique du paysage.







En plus du paysage unique, les habitations et les modes de vie sont inhabituels pour nous.

La palette de couleur pour les mur des maisons ne pourrais pas être plus grande (du blanc au noir en passant par toutes les couleurs imaginables)







Ici, quelques maisons ont des jardins très bien entretenus.







Mais beaucoup ne s'occupe que de la partie la plus proche de la maison, laissant le reste en prairie naturelle.













Les zones qui ne sont pas des jardins sont généralement laissées "au naturel" et les chemins piéton se forment là où il y en a besoin.







Beaucoup de maisons n'ont pas vraiment de limites avec la route ou entre elles et donnent une impression d'espace et d'ouverture.








Après une bonne marche, je rentres un peu fatiguée mais avec un meilleur aperçu de la ville et de ses habitants.








Location:Tromso,Norvège

Lundi : début d'ensoleillement à Tromsø

Alain, Bernard et Frédérique repartent aujourd'hui. Ils ne pourront malheureusement pas profiter du début d'amélioration météorologique.

Pour nous qui restons, nous décidons de prendre une salade à la superette coop du coin et d'aller la manger dans le jardin botanique de la ville.

Le chemin jusqu'au jardin est un peu long mais nous fait passer par des quartiers de la ville que nous n'avons pas vu (même en courant).





























































Le jardin n'est pas très grand mais les plantes sous ce climats sont plus du genre compactes qu'exubérantes. L'été nous permet de voir beaucoup d'entre elles en fleurs et profiter au mieux de ce jardin.


























































































































Nous trouvons un banc dans un coin ensoleillé et peu venteux et mangeons nos salade sous le regard d'un spectateur très intéressé.













Pour rentrer en centre ville, nous prenons cette fois ci le bus qui a eu la bonne idée de passer juste au moment où nous sortions du jardin.



Location:Tromso,Norvège