mardi 30 septembre 2014

Semi-marathon de Lempdes

Weekend ensoleillé en Auvergne après quelques jours qui ressemblaient bien à de l'automne.

C'est donc sous un ciel bleu et un soleil radieux que je viens prendre place vers la ligne de départ du semi-marathon de Lempdes en ce dernier dimanche de septembre.



Jusqu'à maintenant, le seul semi que j'ai fait était à Rueil au printemps et j'avais mal au talon, mon temps et mon ressenti sur cette course ne me sont donc pas d'une grande utilité. Puisque je manque encore de recul sur mes capacités, je peine un peu à fixer mes objectifs mais en me basant sur mes entrainement et différents sites internet, je me dit que passer sous la barre des 1h40 est un objectif réaliste.

Un peu avant le départ, je croise Christian qui avait aussi couru le marathon de Tromso et que j'avais retrouvé sur la Marvejols-Mende.
Après un petit tour vers la zone d'arrivée (où les coureurs du 10km sont encore en train d'arriver), je reviens me mettre en place pour attendre le départ.


Je me place plutôt en tête de course même si je sais que ça va partir plus vite que ce que je veux garder comme rythme. Je préfère commencer vite et me caler sur ma vitesse après plutôt que de piétiner.


Le premier kilomètre est fait en 4'19, je pense réduire l'allure mais je m'aperçoit que le deuxième est à peine plus lent (4'21). Je ralentis donc encore et laisse filer les plus rapides et je pense avoir trouvé le bon tempo.


Le parcours est composé de 3 boucles de 7km. J'essaye donc de prendre mes repères pour me faciliter la tache pour les tours suivants.
Le balisage est parfait et les bénévoles nombreux, pas de risque d'avoir des doutes sur la route à prendre.



Après le centre ville, nous passons dans les zones résidentielles où s'enchaines les montées et descentes entrecoupées de quelques faux-plats.
Nous avons même le droit à notre contrôle radar mais il a du mal à évaluer clairement nos vitesses et oscille entre 10et 13km/h.



Le premier tour se passe sans encombre même si mes temps au kilomètre sont d'une irrégularité nette. Je suis nettement dans mon objectif. J'attaque le deuxième tour confiante même si je n'ai pas couru plus de 9km ces derniers temps.


Pour ce deuxième tour, je ne veux pas trop forcer. J'ai eu un peu mal au dos suite à une chute et je n'ai pas encore pu voir l'ostéo. Je ne sais pas si la distance ne risque pas de déclencher la douleur.

Mais arrivé à la fin du deuxième tour, à part un peu de fatigue, je me sent bien. Par contre, la chaleur commence à être forte et je veux assurer mon temps. Je me sers des ravitaillements principalement pour me rafraîchir car j'ai l'impression que me tête est en surchauffe. Puisque ma moyenne jusque là correspond à ce que je voulais faire, je décide de ne pas trop forcer dans les montées et de relancer sur les 2/3 derniers kilomètres. 
Et c'est ce que je fais, je reste d'abord sur mon rythme de croisière avant d'accélérer progressivement et, pendant le dernier kilomètre, je remonte la file des coureurs qui commencent à être fatigués alors que j'ai encore de la réserve. Je finis en accélérant franchement dans la dernière petite montée avant l'arrivée pour finir en 1h38'48". Objectif atteint :-)


En attendant la remise des prix, étirements des orteils (se mettre les doigts de pieds en éventail, c'est du travail)


J'étais venue avec un objectif de temps et je me classe 7ème femme.


En cadeau, un joli bouquet et aussi un bon d'achat qui me permettra d'aller m'acheter encore du matériel de sport ;-) 




Encore une course où je me sens bien, où je réalise les objectifs que je m'était fixés et où je vois que je peux encore améliorer mon temps au vu de mon état de forme à la fin.



Mes temps intermédiaires sont par contre d'une irrégularité un peu trop prononcée par rapport à ce que j'aurais voulu faire mais pour cette fois, je vais dire qu'entre le dénivelé, le vent et la chaleur, c'est difficile à analyser et que mon objectif régularité, c'est la semaine prochaine ;-p

mercredi 17 septembre 2014

La Parisienne - ma première course en tant que "pacer"


Dimanche dernier se courait la Parisienne. Course 100% feminine qui attirait, cette année près de 35000 coureuses. 
Inscrite avec un groupe d'amies, nous nous sommes données rendez-vous à 8h30 pour ne pas être trop loin de la ligne de départ. 
Le temps de retrouver tout le monde, faire un petit tour aux toilettes, l'heure avance et, quand nous arrivons au niveau du pont d'Iena, il est déjà bien rempli. Pas de soucis, on n'est pas non plus tout au fond. 



Comme tout le monde, nous profitons de l'attente pour faire quelques selfies et footies.


Lors de mon inscription, j'étais surtout séduite par l'idée du défit entre amies et du dépassement du groupe en entier. C'est pourquoi j'ai décidé d'aider Yanada à relever son défit de faire la course en moins d'une heure. C'est sa première course après plusieurs années sans sport donc elle stresse un peu (ou beaucoup, suivant les moments).
Plusieurs fois déjà la veille et aussi juste avant la course, elle me demande si je suis sure, que je pourrais courir beaucoup plus vite en partant toute seule, mais, pour une fois, mon défit ce n'est pas mon temps, c'est d'être là pour elle. 

Les départ se font par vagues espacées de 7 minutes et nous attendons patiemment notre tour. 


Enfin, c'est à nous. Nous nous trouvons à la fin de notre vague et ça tombe bien pour nous puisque nous voulons partir sans courir et sans être bousculées. 


Le plan de Yana est simple : 10minutes de marche et ensuite, alterner 1´ de marche et 1' de course. 
Pour moi, le plan est aussi assez simple mais me change de mes habitudes : je dois suivre son rythme et surtout lui donner les informations de timing pour qu'elle n'ai pas à s'en occuper. 

Premier km en 8'30'' en marchant, on a un bon rythme. Peu après, on commence à courir et effectuer nos intervalles. 
Je n'ai pas l'habitude de regarder en permanance ma montre mais là, c'est mon job et je tiens à bien le faire. 

Nous passons sous le pont d'Iena après quelques intervalles et tout va pour l'instant au mieux. 


J'ajoute à mon role de gps ambulant, le role de porte-bidon et c'est très concentrée et motivée que Yana attaque le pont de Bir-Hakeim (déjà 2.5km au compteur).


Je la distrait un peu en la faisant, non pas pauser puisqu'on ne s'est pas arrêtées, mais, en tout cas, faire un petit sefie de course pour imortaliser l'instant. 


La fin de la course est un peu plus difficile mais Yana s'accroche sous mes encouragements et mes informations kilométriques (et aussi quelques calculs savants de temps, de distance et de vitesse pour occuper le temps). 
C'est même en sprint qu'elle fini en 51'30'', bien en dessous de la barre des 1heure sous laquelle elle  avait peur de ne pas pouvoir passer. 


Nous retrouvons le reste du groupe où totu le monde est content de sa course et des temps réalisés. 

Petite photo souvenir avec nos médailles bien gagnées autour du coup et la tour Eiffel en arrière-plan. 


Après toute ces émotions, nous nous trouvons un restaurant (les corréens étaient tous fermés donc on s'est rabatus sur une brasserie) pour refaire le plein d'ennergie. 


Contrairement à d'autres courses pour lesquelles je cherchais à faire un temps, ici, mon attention était totalement sur Yana et son objectif. Du coup, mon esprit de competition, au lieu de me pousser à  courir plus vite était complètement vers "lui rendre sa course plus facile". 
Pendant certaines courses, des coureurs m'avaient aidé et étaient resté avec moi pendant des portions de course. Je me sentais toujour un peu coupable qu'ils se retiennent de courir pour rester avec moi. 
Aujourd'hui, je comprends mieux la satisfaction qu'on peut avoir en accompagnant quelqu'un et en l'aidant à repousser ses limites. Et je suis encore plus contente d'avoir pu le faire pour une amie comme Yanada et ça me donne envie de le refaire à l'avenir.