dimanche 31 mai 2015

Le Running Madame Figaro

-- Trop de week-end à courir et à voltiger, trop de boulot et d'entrainement en semaine, l'écriture de ce CR est encore en cours -- 

samedi 30 mai 2015

La Robinsonnaise

-- Trop de week-end à courir et à voltiger, trop de boulot et d'entrainement en semaine, l'écriture de ce CR est encore en cours -- 



La prépa / Le contexte
Après avoir fait le trail des forts de Besançon, j'avais bien envie de refaire une petite course sur route pour changer de style mais je ne voulais pas faire trop gros pour ne pas me faire mal (donc exit la Paris Saint Germain en Laye).
En plus, 10km, c'est pile ce qu'il faut pour voir si j'ai bien progressé comme je pense l'avoir fait.
Après moultes hésitations sur la course (Plessis-Robinson / Pantin / Vanves / autre chose...), je me décide pour celle du Plessis. Notre coach sera là et c'est samedi soir (ce qui me permettra d'aller tranquillement à un barbecue chez des amis sans me soucier de l'heure pour rentrer).

La journée du samedi
Après une jolie grasse mat pour rattraper un peu des heures de sommeil loupées pendant la semaine, je me lance dans de la cuisine, dans un peu de rangement et de rattrapages de mail avant de me rappeler que j'ai 2 dossards à aller chercher dans l'aprem : un pour le cross du figaro madame (pour accompagner une copine) à Saint Cloud et un pour le trail du muguet de la semaine prochaine (aussi en mode accompagnatrice).
Je commence par Saint-cloud, je prends ensuite un velib pour aller récupérer le deuxième dossard dans Paris. En rentrant chez moi, je discute tranquillement avec l'ami avec qui je vais faire le trail quand il me fait remarquer que si je veux être au Plessis avant 18h, c'est déjà un peu raté.
Du coup, préparation en catastrophe, je me change, j'attrape mes affaires et file vite fait dans ma voiture. La route n'est pas très longue mais quand on ajoute le fait de devoir trouver l'emplacement de la course et devoir se garer, mon timing devient de plus en plus tendu. Je me suis même dit que j'allais avoir la méga excuse HFR compliant : "je suis arrivée trop tard pour avoir mon dossard".

Je cours un peu pour aller de ma voiture au gymnase, rencontre le coach qui me dit que tout le monde est déjà en train de s'échauffer et file récupérer mon dossard (heureusement, comme il n'y a pas trop d'autres retardataires, c'est fait en quelques secondes). Un peu de pliage et 4 épingles à nourrice pour accrocher le dossard, le petit lien plastique pour la puce sur la chaussure, le sac à al consigne et je peux aussi filer m'échauffer.
J'expédie ça en moins de 10 minutes en faisant quelques longueurs de rue (heureusement, mon tour en vélib un peu plus tôt m'avait déjà dégourdi les jambes et le petit stress du retard m'a réveillé le cardio).
Je reviens vers le coach et rencontre le reste de la troupe (pas de coureurs de mon club mais le club voisin où officie aussi le coach). Il me présente Régis qui doit faire la course en moins de 41' et que je pourrai donc suivre.
On se dirige vers la ligne de départ et on se cale en 2ème ligne parce qu’il n'y a qu'un tapis de chrono à l'arrivée.
On a un quelques minutes pour discuter du parcours et j'apprends qu'il y a une côte pas très forte mais assez longue du 2 des 3 boucles qu'on doit effectuer (chouette alors). Il fait chaud et ceux qui ont fait un vrai échauffement sont déjà bien transpirants (2ème excuse possible spotted).

La course
Top départ, j'emboite la foulée de Régis, slalome un peu sur le début pour arriver à le suivre mais rapidement chacun est à sa place et on cours plus tranquillement. Un peu avant le 1er kilomètre des enfants me disent que je suis la 2ème femme, ça m'est confirmé un peu plus loin par un bénévole. C'est cool mais ce n'est que le début de la course et je ne veux pas m’enflammer.
Le premier tour terminé (c'est le plus petit), on attaque maintenant les tours où se trouve la montée. Je regarde de temps en temps ma montre mais la vitesse instantanée n'est pas géniale et j'ai oublié de réactiver l'autolap donc c'est un peu le bazard.
Pendant le 4ème kilomètre, Régis me dit qu'il n'arrive pas à tenir le rythme et que je ferais mieux de suivre Kader qui est un petit peu plus loin devant. Je poursuis donc sans Régis et me cale sur Kader. Il est à une 20aine de mètres devant moi et je m'applique à ne pas me laisser distancer.
Arrive le 5ème kilomètre, je pense à faire un lap et voit que je suis à 20'38". Je me dis que pour le sub 41', c'est mort mais que je peux quand même assurer le PR et aussi le classement (je suis toujours 2ème). Un peu plus loin, le ravitaillement où je suis contente de prendre un bouteille d'eau. J'ai la gorge sèche et même si je n'aime pas courir avec quelque chose dans les mains, je la garde pour boire de petites gorgées régulièrement.
Au 7ème kilomètre je commence à sentir mes jambes qui tirent (punaise, encore les fessiers, il va vraiment falloir que je trouve de quoi les renforcer). Pendant le 9ème, au milieu de la côte, je rattrape Kader et j'ai maintenant la 1ère femme en vue. Elle n'est pas très loin mais me semble quand même pas accessible.
A la fin de la côte, je sais qu'il reste à peine plus d'1km mais je commence à avoir les joues qui fourmillent (et je sais que ça veut dire que côté oxygénation, je suis pas au top). Kader me dit que je peux avoir la première et c'est vrai que j'ai gagné pas mal de terrain sur elle. J’accélère un peu à sa suite mais j'ai la tête qui tourne et je ne pourrai pas tenir 600m en semi-apnée. Malgré ça, je gagne toujours du terrain. A un peu moins de 400m de la fin, le coach est là et me dit que je peux remonter. Je me lance en mode "on donne tout ce qui reste".
Un de ses partenaire de course prévient ma rivale que je me rapproche dangereusement et elle aussi met le turbo. A 50m de la fin je sais que je ne passerai pas devant elle mais termine quand même au sprint 4" derrière elle.

Ma montre m'annonce 40'59" mais le temps officiel est en fait de 41'00"
Nom de la course:  La Robinsonnaise
PR à battre: 00:41:37
Temps réalisé: 00:41:00
#HFR0515

Strava correspondant : https://www.strava.com/activities/315241132

dimanche 10 mai 2015

Le trail des forts de Besançon

-- Trop de week-end à courir et à voltiger, trop de boulot et d'entrainement en semaine, l'écriture de ce CR est encore en cours -- 

Après ma super expérience lors de l'Ecotrail fin mars, j'ai eu tout de suite envie de m'inscrire à plein d'autres trail et surtout de continuer à m'aventurer sur du long.
Comme tout un groupe du club a prévu d'aller à Besançon et que j'ai de la famille pas loin, je me suis dit que c'était sûrement bien trouvé comme nouvel objectif.

Après deux jours en famille, me voilà donc arrivée à Besançon le samedi soir pour une soirée pasta party (14 à table sachant que certains ne se sont pas joints à nous parcequ'il étaient dans leur famille ça commence à faire une belle troupe) et échanges de conseils et d'infos (j'ai récupéré les traces de l'année dernière et j'ai pu me préparer un profil et un tableau des distances entre les points marquants).

De retour à l'hôtel, comme d'habitude, j'ai du mal à me décider sur quoi porter et quoi emporter (il va faire beau alors que pendant toute la semaine la météo avait prévu de la pluie).
Une fois mon sac fait, une douche et du Nok sur les pieds, je me couche en pensant que je vais vite m'endormir. Mais contrairement à d'habitude, je tourne d'un côté sur l'autre, remarque que le lit est trop mou et qu'il est constitué de deux lits simples entre lesquels je passe mon temps à me retrouver... Bref, à plus de 1h du matin, je ne dors toujours pas.

Le réveil, quand à lui est bien à 6h du matin et, même si je sais que je manque de sommeil, je suis en meilleure forme que ce que je craignais. Je mange mon petit déjeuner (madeleines, jus d'orange, barres maison) et me prépare avant de rejoindre le reste de la troupe dans le hall à 7h15.

Le départ de la course se faisant à 7h45, nous avons largement le temps pour aller jusqu'à la ligne en petit footing. Arrivés sur place, je mets mon sac à la consigne et rejoints les autres pour une petite photo de groupe et direction le sas de départ.

Nous patientons dans une ambiance joyeuse et je me dis que malgré mes préparations sur papier, il va falloir que je fasse la course au feeling. Une fois que le coup de pistolet à retentis, ça part très vite. D'après les informations de Gilles, il ne faut pas trop se laisser aller vers l'arrière sous peine de risquer de se trouver dans les embouteillages au début des single track.
Je tiens donc le rythme (pas tout devant mais pas non plus en fin de troupeau) Les premières montées sont légères et tout le monde continue de courir donc je fais pareil.

Assez rapidement, avec la foule du départ, je perd tout le reste de la troupe. Je sais que certaines flèches doivent être loin devant et je sais que je ne les reverrai pas avant l'après-course. Pour d'autres, je ne sais pas où ils sont mais, comme je n'ai pas prévu de courir particulièrement avec quelqu'un, je laisse couler et continue seule